5 mars 2011

"Our rice tomorrow": rencontre avec les agricultrices de Dai Nghia

 
Suite à mes articles sur la production de riz cet hiver, je vous présente la vidéo de 6mn réalisée dans le cadre du concours pour le Goethe Institute sur "l'impact du changement climatique au Vietnam".  Cette version est en vietnamien sous-titrée anglais.  La vidéo a été réalisée en collaboration avec Thanh Thanh Phan.

4 mars 2011

La danse orientale à Hanoi: coulisses d'un succès (1/3)


Répétition d'une classe de danse du ventre au studio Apsara.
En 2006, la danseuse coréenne Ara Hwang débarque au Vietnam et ouvre les premières classes de bellydancing (danse du ventre) à Hanoi. Formée par une danseuse turque, elle espère transmettre sa passion pour la danse. "J'ai reçu un accueil très froid" se souvient-elle, "mes premières élèves étaient persuadées qu'elles n'arriveraient jamais à bouger gracieusement, et hors de question pour elle de montrer leur ventre".
Ara en cabine chez la créatrice qu'elle a elle-même formé à la confection de tenues orientales.
Alors Ara décide de monter sa troupe.  Elle choisit six élèves motivées et  les entraîne tous les jours pendant deux mois avec l'objectif de préparer un spectacle. La suite ressemble à un scénario hollywodien: au sortir du show, une soixantaine de femmes l'attendent.  Elles veulent à leur tour apprendre les chorégraphies orientales.


Des élèves enregistrent les chorégraphies sur leur portable afin de pouvoir travailler les enchaînements chez elles.
Pourtant, la partie n'était pas gagnée.  Nombreuses élèves assistent à leurs premières classes sans l'accord de leur époux ou de leurs parents, figures d'autorité dans beaucoup de familles au Vietnam.
"Mon mari n'est pas du tout favorable à ses classes, il trouve que ce n'est pas convenable.  Et pour le cacher à mes beaux-parents j'ai dit que je prenais des cours d'aérobic! », confie Vinh, 32 ans. "J'avais moi-même des aprioris assez négatifs sur la danse du ventre, je pensais que c'était une danse de call-girl, pour les bars" se souvient-elle.  "Mais j'ai été séduite par les mouvements gracieux et la musique.  Cette danse m'a rendue plus féminine."   Élève du studio Apsara depuis 3 ans, Vinh poursuit son apprentissage en dépit des désaccords familiaux.  
Ces cinq dernières années, de nombreuses femmes ont rejoint Ara et ses disciples, devenues professeures à leur tour.  Une dizaine de nouveaux studios ont ouvert leur porte.  Aujourd'hui plus de 1200 hanoiennes s'investissent dans des cours de bellydance.

 - Manon Aubel en collaboration avec Joelle Firzli -

1 mars 2011

En coulisse

Premières images d'un reportage "embeded" dans les studios de danse de Hanoi où l'esprit oriental revêt des formes étonnantes...


A suivre prochainement sur ce blog... en collaboration avec Joelle Firzli.