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Répétition d'une classe de danse du ventre au studio Apsara. |
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Ara en cabine chez la créatrice qu'elle a elle-même formé à la confection de tenues orientales. |
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Des élèves enregistrent les chorégraphies sur leur portable afin de pouvoir travailler les enchaînements chez elles. |
"Mon mari n'est pas du tout favorable à ses classes, il trouve que ce n'est pas convenable. Et pour le cacher à mes beaux-parents j'ai dit que je prenais des cours d'aérobic! », confie Vinh, 32 ans. "J'avais moi-même des aprioris assez négatifs sur la danse du ventre, je pensais que c'était une danse de call-girl, pour les bars" se souvient-elle. "Mais j'ai été séduite par les mouvements gracieux et la musique. Cette danse m'a rendue plus féminine." Élève du studio Apsara depuis 3 ans, Vinh poursuit son apprentissage en dépit des désaccords familiaux.
Ces cinq dernières années, de nombreuses femmes ont rejoint Ara et ses disciples, devenues professeures à leur tour. Une dizaine de nouveaux studios ont ouvert leur porte. Aujourd'hui plus de 1200 hanoiennes s'investissent dans des cours de bellydance.
- Manon Aubel en collaboration avec Joelle Firzli -
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